Durant la Cérémonie des Césars, Fatima est sacrée Meilleur film français de l’année. Victoire que l’on n’attendait pourtant pas car elle avait pour concurrents les très médiatisés « Mon roi » et « Mustang ». Film troublant de véracité et d’authenticité, l’histoire contée par la Marocaine Fatima Elayoubi fait l’unanimité des juges lors des votes. Ceux qui l’ont manqué dans les salles vont pouvoir se régaler, il n’est pas trop tard pour le redécouvrir à nouveau sur grand écran.
Lancement d’une nouvelle carrière dans les cinémas
Le triomphe du film lors de la 41ème édition de la Cérémonie des Césars va insuffler une nouvelle lancée à Fatima. En effet, elle ressort largement gagnante de ce concours avec des prix en tant que Meilleur film, Meilleur espoir féminin pour l’actrice Zita Hanrot et Meilleure adaptation. A sa sortie, le 7 octobre, le film rassemble sur 103 copies françaises, 300 000 spectateurs. Elle sort sans grandes fanfares et dotée même d’une apparence discrète par rapport aux productions concurrentes. Grâce à ces victoires, le vent va se lever et relancer le bateau de Fatima vers une nouvelle croisade à compter du mercredi 2 mars. Elle sera projetée à nouveau dans 98 salles hexagonales, dont 11 situées à Paris, juste pour l’amour et le partage avec le public.
Zoom sur l’histoire
Du haut de ses récompenses, on retrouve l’histoire du quotidien d’une mère de famille d’origine maghrébine qui est en charge de ses filles de 15 et 18 ans. Elle travaille en tant que ménagère pour subvenir à leurs besoins à toutes les 3. Et le cœur de l’intrigue est lancée lorsque Fatima est victime d’une une chute dans les escaliers et se retrouve ainsi privée de son gagne-pain. Ce film peint le portrait émouvant d’une femme ordinaire, passant pour invisible aux yeux de la société d’aujourd’hui, qui livre un combat quotidien courageux. Le scénario en entier est tiré du journal écrit par Fatima elle-même, en arabe et qu’elle destine à ses deux filles. Elle y couche à l’écrit tout ce qu’elle n’a pas réussi à dire jusque-là.