Partie subitement à la fleur de l’âge, la cinéaste française Valérie Guignabodet laisse un vide derrière elle du haut de ses 48 ans. Son nom a commencé à tout juste se faire une place dans le monde du cinéma français et voilà qu’elle a été fauchée par la mort des suites d’une crise cardiaque, ce mardi 23 Février. « Mariages » sera donc le film qui inscrira à tout jamais son patronyme parmi les plus respectables de l’univers très sélectif des cinéastes.
Petit retour sur son parcours
Valérie Guignabodet se dévoile pour la première fois sur le petit écran en tant que scénariste de série. Elle écrit notamment « L’Instit » ainsi que « Avocats & Associés ». Elle enchaine avec le script de la saga estivale « Dans un grand vent de fleurs ». Ce qui lui a valu une nomination en 1996, aux Sept d’Or, qui se trouve être les anciennes récompenses de la télévision française. Ce n’est qu’après cette expérience qu’elle décide enfin de faire le grand saut pour le grand écran, et commence à écrire le script d’un thriller communément connu sous le titre d’En face, en 1999. Et c’est le début de l’aventure de la cinéaste dans le monde entrainant du cinéma.
Le tournant décisif
Une fois la porte du grand écran ouverte, Valérie Guignabodet fait une exploration du côté de la réalisation en 2002 et s’attelle à la mise en scène de la comédie grinçante « Monique ». Elle ne connait son premier grand succès qu’en signant pour « Mariages », en 2004. Elle travaillera pour ce projet avec Jean Dujardin et Mathilde Seigner et finira par récolter 2 millions d’entrées enregistrées lors de sa sortie en salles. Aux termes de 5 ans, la réalisatrice-dialoguiste pondra la suite indirecte de ce succès qu’elle décide de baptiser « Divorces ». Elle joue la carte de l’innovation en donnant les rôles principaux à François-Xavier Demaison et Pascale Arbillot.